Résolution : structuration, fonctionnement, développement

Poursuivre l’objectif de mise en place d’une structure
(coordination, union ou fédération, etc.) regroupant
les secteurs  des arts, de la culture, de la communication,
de l’éducation populaire, du socioculturel, de l’édition,
de l’audiovisuel, du spectacle vivant, du cinéma,  etc.  reste
un objectif indispensable à poursuivre.

Comme nous l’avions déclaré lors de notre
précédent congrès : le resserrement du
champ de syndicalisation de SUD Culture sur le Ministère
de la Culture et de la Communication et les établissements
publics culturels qui en résultera, déplacera  certains
débats et décisions au sein d’autres instances
qu’il nous faudra mettre en place avec des syndicats existants
ou en germe dans notre syndicat national à travers certaines
sections.

Cependant, cette évolution ne saurait aboutir, sous prétexte
d’efficacité (que ce soit en terme de revendications
professionnelles, de défense des salarié-e-s auprès
de leurs employeurs, de structuration, de formation, …), à un
repli sur nous-mêmes au motif qu’il reviendrait à terme à cette
structure de s’investir dans les luttes citoyennes et les
structures interprofessionnelles et d’être seule à faire
un travail de sensibilisation visant à lier le monde du
lieu de travail avec le monde extérieur.
Ce n’est qu’à travers la poursuite de ses engagements
militants, logistiques et financiers auprès de Solidaires
et des structures du mouvement social que SUD Culture sera en capacité de
proposer aux salarié-e-s d’autres analyses aptes à favoriser
la transformation  sociale.

Par ailleurs, cette évolution naturelle ne se mettant en
place que progressivement et n’étant envisageable qu’à moyen
terme, la structuration horizontale (géographique) de notre
syndicat ne doit pas en pâtir et doit être pour les trois
années à venir un objectif prioritaire afin de donner
aux adhérent-e-s et sections qui nous rejoignent un outil
syndical  en phase avec les besoins des salarié-e-s et
la réalité de notre développement.

L’activité syndicale de nos sections dans les instances
représentatives des personnels et au plus près des
salarié-e-s,  leurs résultats aux élections
de site, la représentativité nationale en hausse confirmée
lors des dernières élections professionnelles au MCC,
les nouvelles implantations dans divers sites et secteurs, la crédibilité de
nos interventions, l’image que nous donnons aux salarié-e-s
d’un syndicalisme renouvelé, plus démocratique
et en phase avec les enjeux de la  société et
de la mondialisation libérale ne doivent pas nous cacher les
difficultés auxquelles notre syndicat est confronté et
les dysfonctionnements que nous avons à gérer du fait,
justement, de notre développement,  depuis notre création.

Les trois années qui  viennent doivent nous permettre
de  consolider et de développer plus fortement notre
syndicalisme dans tous les champs de syndicalisation de notre organisation
et notamment au sein du MCC, dans lequel notre représentativité est
de toute première importance pour le développement
de nos moyens syndicaux.

Il s’agit donc pour nous d’être en accord sur
les buts à atteindre et d’être prêts à y
investir les efforts de participation de chacun et chacune d’entre
nous, nécessaires à leur réalisation.

Les principes qui doivent
toujours être à la base de notre action.

Comme nous le disions il y a trois ans :

Le lien entre l’extérieur et l’intérieur,
la sensibilisation des salarié-e-s sur les enjeux de société,
principe de notre syndicalisme ;

la précarité, l’exclusion, la discrimination
au cœur de nos analyses, de nos interventions et de nos luttes ;

l’investissement dans les luttes citoyennes et dans les
structures interprofessionnelles ;

l’information et de consultation des salarié-e-s ;

la construction collective des rapports de forces et des modalités
d’action notamment dans les luttes et les grèves ;

l’ouverture de notre syndicat à toutes les catégories
et à tous les statuts  des personnels ;

la recherche de l’unité syndicale sur des
revendications clairement définies en consensus ;

etc.,

sont pour beaucoup dans l’écoute et  la confiance
que nous portent les salarié-e-s. Cela est bien  la
preuve que cette façon de faire du syndicalisme rencontre
l’approbation de nombreux collègues et notamment des
plus jeunes  (ceux qui font  partie des générations
sacrifiées par des années de martèlement sur
l’efficacité, la productivité, la rentabilisation,
la mondialisation financière, la fin des utopies), et qu’un  syndicalisme
offensif et  solidaire  -en face d’un syndicalisme
d’accompagnement et de services- est indispensable à l’objectif
d’émancipation et de transformation de la société.

Les décharges syndicales non permanentes et/ou limitées
dans le temps de notre syndicat et notre volonté de limiter
tant que possible les cumuls de mandats, bien que difficiles  à tenir
lorsque le nombre de militants n’est pas suffisant ;

la possibilité pour tout adhérent/e de participer à notre
instance politique (CdS), aux groupes de travail, commissions… afin
qu’ils puissent participer aux débats et aux choix
de notre syndicat ;

notre volonté de diffuser à tous les adhérents
un grand nombre de documents qui permettent à tous d’être
au fait des analyses et des enjeux ;

etc.

ont permis à tous les niveaux des possibilités
d’investissement collectif répondant aux rythmes et
aux  envies de chacun et de chacune.

Ces quelques orientations fortes ont été, pour
partie, à la base de notre pugnacité, de l’implantation
de notre syndicat à l’intérieur des services
du MCC comme à l’extérieur, de la représentativité ministérielle
que nous avons fait progresser, des militant-e-s qu’elles
ont fait naître…

Elles doivent être soutenues  par un approfondissement
des analyses et des revendications.

Cependant la construction d’un syndicat ne peut se faire sans
une volonté quotidienne de structuration, de fonctionnement
et de développement qui se déclinent sous divers axes
sur lesquels nous  devons nous engager  collectivement à travailler,
au risque si tel n’est pas le cas que notre syndicalisme ne
soit mis en œuvre que par une poignée de militant-e-s
activistes.

Organisation du syndicat
et Permanence nationale

Le travail engagé en 2005 après débat en CdS
sur l’organisation du syndicat et l’amélioration
de son fonctionnement doit être poursuivi.

Cependant, celui-ci ne pourra aboutir à un réel changement
que par une plus large participation des adhérent-e-s qui
accepteront de partager les tâches syndicales.

La mise en place d’un tableau  des tâches de notre
syndicat et de ce que cela implique en investissement en temps militant
devrait permettre à un plus grand nombre d’entre nous
de s’investir comme il-elle le souhaite.

La diffusion d’un schéma organisationnel, du mode d’emploi
de CdS (qui à terme devront aboutir à la rédaction
d’une charte de fonctionnement), de tous les outils nécessaires à une
meilleure compréhension du travail syndical auront pour objectif
de participer à la formation syndicale dans une organisation
jeune et dont les militants sont pour beaucoup des primo-syndiqués
et ainsi permettre l’accès de ceux-celles-ci à tous
les niveaux de responsabilité dans notre syndicat et de représentativité dans
les instances de dialogue social.

Cela est un enjeu majeur pour préparer le renouvellement
des équipes et des militants.

A coté de cela, une réflexion doit être ouverte
pendant les trois ans à venir sur la pertinence ou pas d’avoir
la possibilité, pour les permanents nationaux et/ou membres
du secrétariat national (élus en congrès), sur
un nombre de mandats donné,  de décharges de travail à temps
plein. Cette réflexion devra comprendre l’examen de
tous les avantages et de tous les inconvénients, tant pour
les personnes concernées que pour le syndicat, que ce choix
entraînerait ainsi que les propositions pour pallier ce que
nous ne voulons pas développer : c’est à dire
un syndicalisme « d’apparatchiks et de professionnels » du
syndicalisme néfaste au mouvement ouvrier, à la défense
des salariés et à la transformation sociale.

Ouvrir davantage aux salarié-e-s
du privé les organes du syndicat : SN, CdS et permanence
nationale.

A l’heure actuelle, nos instances (politique pour le CdS et
exécutive pour le SN) souffrent d’un déficit
de participation de nos sections du secteur privé.

Cela est dû, dans la majorité des cas, à deux
raisons en ce qui concerne les réunions du CdS ou du SN.

L’une est transversale au secteur privé comme public :
l’éloignement géographique des sections avec
le lieu de réunion du Conseil des sections ou du Secrétariat
national (Paris). Cet inconvénient ne peut être résolu
que par une adaptation horaire des réunions qui prenne en
compte cet éloignement et la prise en charge en sus des frais
de déplacement de frais d’hébergement lorsque
cela est nécessaire. Ce qui doit être mis en œuvre
et prévu dans le budget prévisionnel annuel.

L’autre est inhérent au secteur privé dans l’état
actuel du droit syndical :

  • les adhérents du privé n’ont pas de droit à décharge
    de travail ponctuelle collective mais individuelle (les heures
    de délégations sont données aux élus
    en instance représentative des personnels (DP,CE) et aux
    délégués syndicaux), ce qui ne facilite pas
    la participation d’adhérents des sections du privé (qui
    auraient pu être désignés par leur section
    comme représentants au sein de notre CdS) ;
  • les heures de délégations ou décharge de
    travail sont en de-ça du droit dans le secteur public, et
    ne permettent pas, dans la plupart des cas, de faire à la
    fois un travail local et national ;
  • dans de nombreuses entreprises, les heures de délégations
    (au titre de DP ou DS) sont minimes ou inéxistantes.

Cet état de fait doit être pris en compte et des réunions
de CdS ou de SN (lorsque des adhérents travaillant sous droit
privé en font partie) organisées régulièrement
en fin d’après midi-début de soirée et/ou
le samedi. 

Pour ce qui est des permanences nationales (permanents et membres
du SN)  : les salarié-e-s du privé, militant-e-s
syndicaux-ales, n’en doivent pas en être exclu-e-s afin
de pouvoir accéder aux responsabilités syndicales de
la même manière que les salarié-e-s du public
(c’est à dire selon leur souhait). Pour cela la « salarisation » par
le syndicat est –en l’état actuel du droit- la
seule possibilité. Or celle-ci ne peut être envisagée
qu’au regard des possibilités financières de
notre syndicat. La réflexion sur ce sujet doit être
menée durant les trois prochaines années. Par ailleurs
la tenue de permanences en soirée (18h-20h) devra être
examinée tant celle-ci serait nécessaire aux demandes
des salariés du privé.

La trésorerie,
les adhésions, les cotisations.

La mise en place d’une trésorerie plus « professionnelle » doit être
poursuivie afin de faire face à l’augmentation du nombre
des adhérents et des dépenses que nous avons, notamment
par la mise en place de la base de données des adhérent/e/s
(qui n’a pu être réalisé sur les trois
ans passés) plus performant et utilisable comme outil de communication
vers les adhérents (mails, listes de diffusion, publipostage,
etc.).

Les relations régulières avec les trésorier/e/s
qui aident à l’amélioration du système
actuel par un partage des données, des maquettes et  des
outils de suivi seront poursuivies.

Un nouveau bulletin d’adhésion sera proposé au
cours de l’année 2006 intégrant une explication
sur l’importance de la cotisation et en quoi celle-ci est la
base de l’indépendance syndicale par rapport aux moyens
octroyés par la représentativité.

Une carte SUD Culture Solidaires sera mise en place, elle nous permettra
de pallier les retards actuels de diffusion des cartes aux adhérents :
celle-ci étant dépendante du fait que son édition
est prise en charge par SUD PTT.

Créations de collectifs
locaux. Renforcement du nombre de nos Délégués
locaux. Démocratie locale.

La mise en place de collectifs locaux (régionaux et/ou départementaux)
ainsi que celle des délégués locaux SUD Culture
Solidaires est une priorité pour les trois ans à venir.

Aujourd’hui, il n’existe pas de structuration horizontale
de notre syndicat (qui est de fait une pseudo-fédération
vu la largeur de notre champs de syndicalisation) et  cela crée
un déficit démocratique et un manque d’efficacité dans
ce que notre syndicat se doit d’apporter aux salariés,
quels que soient leurs lieux géographique de travail. Par
ailleurs cela amène des difficultés à notre
participation aux Solidaires locaux ( à quel titre et sur
quel mandat un adhérent n’ayant pas de vie collective
locale –que ce soit en section ou en collectif géographique-
participe-t-il au travail interprofessionnel ?). Il n’existe
pas plus de représentants locaux désignés pour
représenter notre syndicat (or quelques uns) ou pour être
le contact local des salariés qui nous sollicitent soit pour
adhérer, soit pour avoir un soutien syndical.

Il s’agit donc pour nous de construire ce réseau dans
les trois ans qui viennent et cela passe par l’investissement
des militants et adhérents sur tout le territoire. Notre 3eme
Congrès est l’occasion de faire un premier appel afin
que des candidats (via leurs sections ou de manière plus personnelle,
là où notre implantation est encore faible) se fassent
connaître pour cette tâche.

L’investissement
des militants dans nos différentes structures interprofessionnelles
et dans le travail avec les structures associatives. Mise à jour
de notre identifiant.

Travailler à la construction et au développement  de
Solidaires, agir en commun avec des associations et mouvements qui
partagent des valeurs similaires aux nôtres et qui luttent
aussi, dans leur domaine, contre le libéralisme et ses conséquences
et participer ainsi à mieux peser dans les différents
rapports de forces aptes à favoriser une évolution
plus large du mouvement syndical et la mise en œuvre de propositions
alternatives,  ne doit pas être pour notre syndicat une
affaire de « spécialistes » mais irriguer
toute notre démarche au quotidien.

Le développement de notre structuration horizontale via les  collectifs
et les délégués locaux doit nous permettre de
nous investir davantage dans le travail interprofessionnel local
afin de participer pleinement au choix fait par notre Union syndicale
Solidaires à tous les niveaux. Pour cela, il est nécessaire
aussi que nos représentants aient la possibilité de
se voir annuellement afin d’échanger sur notre apport
et nos mandats dans les Solidaires locaux : un CdS annuel sera
donc consacré à notre activité interpro locale.

Par ailleurs, nous devons continuer à participer aux Bureaux
et Comités nationaux, aux commissions et groupes de travail
qui font –feront– partie de nos priorités définies
en Conseil des sections. Aujourd’hui, il s’agit de (continuer
de) travailler au sein des commissions ou groupes de travail :
Fonction publique, Formation syndicale, Hygiène et Sécurité,
Femmes, Immigration. Demain, il s’agirait de faire le point
de nos priorités à relancer en débat et travail  au
sein de Solidaires : lutte contre la précarité,  partage
et structuration des champs de syndicalisation, aide au développement
de nos structures dans les secteurs de la sous-traitance (maintenance,
nettoyage, sécurité, etc.). Tout cela demandant en
amont un traitement et un travail dans notre syndicat que nous peinons à mettre
en place régulièrement que nous ne pourront mettre
en place sans la création durable dans notre syndicat même
de commissions et groupes de travail adéquats (voir infra).

Les réunions mises en place pour tisser des liens avec les
syndicats de Solidaires avec lesquels nous avons des croisements
de champs de syndicalisation et de thèmes communs de revendications, à savoir
Sud Education, Sud Etudiant, Sud Collectivités Territoriales,
etc. doivent être poursuivies.

Notre changement d’identifiant qui devient : SUD
Culture Solidaires n’a lieu d’être que pour confirmer
notre volonté de construction d’une interprofessionnelle
forte, peser pour l’obtention de notre représentativité et
donner les moyens à tous les salariés de construire
un outil syndical Solidaire, Unitaire et Démocratique sur
leurs lieux de travail. Ce changement d’identifiant participera
aussi auprès des médias et des salariés à un
développement de notre reconnaissance.

Enfin, notre participation aux réunions unitaires regroupant
des structures syndicales, associatives (et politiques parfois) doit être
renforcé, tant au niveau local que national, dans l’objectif
de prendre toute notre place dans les mouvements sociaux et la construction
de rapports de force indispensable à la transformation sociale.

L’appui aux militants et animateurs
du syndicat. Le Renforcement des sections.

Donner les moyens d’une démocratie plus directe, consulter
les salariés, les adhérents, agir afin qu’ils
soient plus à même de comprendre les enjeux et prennent
en dernier ressort les décisions qui les concernent,  est
un de nos objectifs. Il passe par le soutien, la coordination et
l’animation des sections et l’aide aux militants du syndicat.

Aujourd’hui, notre syndicat comporte une quarantaine de sections
plus ou moins actives, des implantations de militants isolés
et de nombreux sièges dans les instances représentatives
des personnels suite à la progression de notre syndicat (tenus
parfois par de simples sympathisants).

Un des enjeux majeurs pour nous doit être le partage de nos
savoirs faire en tant que militant et de notre identité. Celui-ci
passe entre autre par :

-le suivi des sections –surtout celles réunissant des
primo-syndiqués- doit être renforcé, la prise
en charge par des militants plus aguerris des AG, d’adhérents
comme de salariés, l’aide pour intervenir dans les instances
lorsque le besoin s’en fait sentir doivent se développer.

-la diffusion (tant interne qu’externe) de l’annuaire
SUD Culture Solidaires et l’élaboration et la diffusion
de publications diverses (livrets, mémento, guides, supports,
etc.) SUD Culture Solidaires  (voir supra : chapitre Information)
doit permettre aux sections et militants de pouvoir établir
des liens sans passer par la permanence nationale et de s’auto-former.

-la documentation consultable à la permanence par les sections
qui doit être étoffée et un catalogue des ressources
disponibles  diffusé régulièrement aux
sections.

Le Secrétariat national et la permanence nationale  doivent
mettre tout en œuvre pour assurer ce suivi et ce soutien :
plusieurs militants nationaux doivent le prendre en charge de manière
régulière, sur des secteurs définis, ce qui
aboutira à la multiplication de déplacements auprès
des sections et devra être prévu financièrement
dans le projet annuel de budget.

Par ailleurs, les sections doivent se renforcer en militants et
adhérents pour pouvoir faire face au développement
et au renouvellement de notre syndicat. C’est par notre travail
quotidien auprès de nos collègues que cela doit passer
et dans cet objectif les expressions locales doivent être développées
-qu’elle relaient l’expression nationale de notre syndicat
ou de notre union interprofessionnelle ou qu’elle soient le
rendu aux salariés des instances locales ou les tracts internes
indispensable à l’information et aux revendications
des salariés. Les sections et militants s’engagent ainsi,
pendant notre Congrès, sur les trois ans à venir sur
cette priorité.

Le bilan annuel de l’évolution des sections et adhésions
(faite par la trésorerie nationale) présenté en
CdS nous permettra de suivre régulièrement le renforcement.

Appui aux sections et adhérents
salariés des sociétés prestataires de service
en  maintenance, sécurité, nettoyage, etc.

Le champs de syndicalisation de notre syndicat comporte les salariés
des prestataires de service qui ont des marchés dans les lieux
où nous travaillons. Or aujourd’hui notre soutien et
aide à l’organisation et  à la structuration
passent avant tout par leur adhésion via notre syndicat à la
structure de SUD nettoyage (qui est-elle même le fruit d’un
travail de SUD Rail). Or cette structure, comme celles qui pourraient être
mise en place sur la maintenance ou la sécurité, ne
bénéficient pas d’un engagement militant assez
important pour pallier une des difficultés  majeures à son
développement : la non-représentativité d’office
des structures SUD. Dans ce secteur, s’afficher pour un salariés
dans un syndicat non représentatif, c’est être
confronté au risque du licenciement. Tant que la bataille
de la représentativité ne sera pas gagnée, il
nous faut être plus présents pour aider ces salariés
(souvent des collègues) et nous investir davantage dans la
construction de syndicats SUD adéquats. Cette aide passe aussi
par des revendications transversales que nous devons pousser au sein
de nos établissements et entreprises de création de
CHS-CT de sites et de décompte des salariés des sociétés
extérieures dans le nombre des salariés pour les élections
DP et CE.

Ouverture du  syndicat
aux retraités et aux chômeurs et sans droits.

Le choix d’ouvrir le syndicat aux retraités n’est
qu’une mise sur le papier d’une pratique que nous avons.
Cette ouverure doit être coordonnée avec celle de la
mise en place d’une Union syndicale Solidaires retraité-e-s.

L’ouverture de celui-ci aux chômeurs n’est pas
anodin pour nos relations de travail unitaire avec les associations
de chômeurs tel qu’il existe à l’heure
actuelle au sein de notre syndicat.

Cette ouverture devra être suivie d’un débat
interne sur l’organisation des chômeurs et sans droits
dans un syndicat profesionnel, des liens avec l’interprofessionnel
et avec les associations concernées. Il s’agit  en
effet de donner un outil efficace à ces travailleurs dont
les besoins sont totalement différents de ceux qui sans dans
une situation d’emploi.

L’information
interne et externe

La pratique de la démocratie et de la consultation des adhérent-e-s
et des salarié-e-s ne peut se faire sans une politique de
l’information, celle-ci donnant les moyens à chacun-e
d’entre nous d’ analyser individuellement et  de
participer au débat collectif sur la société que
nous voulons et ainsi d’être les acteurs-actrices de
notre vie.

Cette information passe par les relations de travail et les assemblées
générales/heure d’information syndicale, elle
passe aussi par une mise en œuvre coordonnée des différents
niveaux de communication écrite.

Celle-ci doit être améliorée et une nouvelle
réflexion autour des différents outils et de leur mise
en œuvre doit être poursuivie. L’analyse des résultats
de notre enquête sur la communication interne à notre
syndicat faite en 2005 nous y aidera mais elle ne sera pas suffisante,
si l’équipe de militant-e-s chargée de la coordination
de l’information et de sa mise en œuvre quotidienne n’est
pas consolidée, et si nous n’aboutissons pas à une
plus grande participation des sections et militant-e-s dans la rédaction
des textes de notre syndicat (avec des processus de validation des « écrits »).
Des moyens militants doivent être dégagés afin
que cette équipe, dont doit faire partie un des membres du
secrétariat national, puisse réellement mettre en place
une politique d’information comportant des objectifs  sur
plusieurs niveaux et notamment :

  • la poursuite d’un envoi systématique d’une
    circulaire régulière à tous les adhérent-e-s
    comprenant les différents comptes rendus et relevés
    de décisions issus du Conseil des Sections de notre syndicat
    et des Comités et Bureaux nationaux de notre union interprofessionnelle
    ainsi que des documentations, journaux et analyses permettant un
    large partage des informations qui nourrit le débat en section
    et/ou collectif local et ne laissant pas « au bord du
    chemin » les adhérent-e-s isolé-e-s.
  • la confection de dossiers de presse, diffusés aux sections
    et collectifs pour aider à la réflexion doit être
    envisagée.

Ce travail d’information n’étant pertinent et
utile pour la démocratie interne que si les différents
responsables de sections et/ou collectif local et destinataires des
documents, analyses, journaux, etc. font à leur tour vivre
ceux-ci au sein de leur section et auprès de leurs collègues.

  • la mise en place bimestrielle du journal VOIX DE SUD ET D’AILLEURS à destination
    en priorité des personnels MCC, diffusables soit sous forme électronique
    (avec la norme pdf), soit sous forme papier pour les agents n’ayant
    pas accès à un poste informatique ou n’étant
    pas liés à la messagerie du ministère, ciblant
    en priorité les secteurs où SUD Culture Solidaires
    n’est pas implanté  et ceux où les sections
    ne peuvent pas prendre en charge la réalisation régulière
    d’un journal. L’équilibre (entre information
    interne au ministère, transversale, interprofessionnelle,
    sociétale, etc.) de son  contenu et sa régularité devant être
    l’objectif prioritaire recherché pour les trois prochaines
    années.
  • l’aide et le soutien logistique et militant (incluant des
    formations à l’élaboration d’un journal) à la
    mise en place et à la diffusion pour les journaux de sections
    (par ex : SUD INRAP, journal de la section Institut national
    de recherches archéologiques préventives), de secteurs
    (par ex : LES TRETEAUX DE LA COLERE, journal du secteur Spectacle
    vivant), de filières et/ou métiers (par ex DECHAINE
    TON CORPS, journal de la filière Accueil, surveillance,
    magasinage), thématiques (par ex : le 12 pages spécial
    sur le CHS, numéro 0 d’un journal consacré à l’hygiène, à la
    sécurité et aux conditions de travail). Le développement
    de ces journaux  ciblés sur un thème ou un lectorat
    permettant de multiplier nos expressions et les rédacteurs
    potentiels.
  • l’écriture régulière des matériels,
    tracts et analyses SUD Culture Solidaires sur les sujets professionnels,
    interprofessionnels, sociétaux, etc. et  une utilisation
    régulière des communiqués de presse. Les sections étant
    libres de leur utilisation auprès des salarié-e-s
    de leur secteur. 
  • le renforcement et l’amélioration de  la communication
    interne au syndicat : utilisation des listes de diffusion
    par mail et via un logiciel adapté vers les fax des sections
    et/ou adhérent/e/s ne bénéficiant pas d’une
    adresse mail afin que chaque adhérent/e dispose concrètement
    des possibilités d’avoir l’information de notre
    syndicat et de faire connaître ses positions et réflexions,
    via sa section ou directement.
  • le renforcement et l’amélioration de  la communication
    du syndicat – tant au niveau national que local -vers
    les salarié-e-s : comptes rendus écrits d’instances
    de dialogue social, de réunions informelles,  d’audiences,
    etc..
  • la maintenance et la mise à jour du site Internet par
    un ou des militant-e-s dédié-e-s à cette tâche
    et la mise en place des outils dynamiques permettant la communication
    ascendante, descendante et transversale à l’intérieur
    de notre syndicat, notamment via la création d’un
    espace privé.
  • l’élaboration et la diffusion (tant interne qu’externe)
    d’un annuaire SUD Culture Solidaires comportant les noms
    et coordonnées des représentants nationaux et locaux
    (responsables des sections et collectifs, Délégués
    Syndicaux, membres du Secrétariat National, Délégués
    départementaux et régionaux, représentants
    dans les Solidaires locaux, etc.), des élus en Instances
    Représentatives des Personnels (Délégués
    des Personnels, élus aux Comités d’Entreprise, élus
    aux Commission Administratives Paritaires, aux Commissions Consultatives
    Paritaires, etc.), des siègeants (dans les Comités
    Techniques Paritaires, Comités d’Hygiène et
    de Sécurité -et des Conditions de Travail, Conseils
    d’Administration, etc.),
  • l’élaboration et la diffusion de publications diverses
    (livrets, mémento, guides, supports, etc.) SUD Culture Solidaires destinés
    aux élus sur un mandat spécifique et/ou aux salariés.
  • la poursuite de la mise en place des bases de données
    nécessaire au publipostage.
  • le maintien et/ou le développement des acquis en matière
    de diffusion syndicale sur les adresses mail professionnelles des
    salarié-e-s et sur les intranet mis en place par les employeurs
    au sein de leur établissement.

La formation syndicale.

La formation est un des éléments clefs du syndicalisme
pour donner la possibilité à chaque adhérent-e
de pouvoir prendre la place qu’il-elle souhaite au sein du
syndicat, pour réussir le partage d’une identité et
d’objectifs communs, le renouvellement des structures et des
militant-e-s, pour donner les moyens à chacun-e de prendre
en charge un secteur ou une activité au sein du syndicat,
d’être en capacité de représenter et de
défendre les salarié-e-s sur un plan individuel ou
collectif, etc.

La mise en difficulté de l’institut Culture et Liberté,
qui nous permet via Solidaires de proposer des formations syndicales
aux salariés, nous oblige à accélérer
la mise en place d’un institut de formation syndicale interne à notre
Union. Cela doit être une priorité de notre syndicat
qui doit être en capacité de s’investir dans la
commission formation Solidaires afin d’être mieux à même
de participer à cette mise en place mais aussi de développer
des formations pour les militants, adhérents de notre syndicat
et salariés de nos établissements, tant de droit privé que
public.

Cependant cette priorité ne doit pas être un frein
aux développement de notre propre catalogue de formation :
ainsi à côté des formations que nous sommes arrivés à mettre
en place pour les siègeants en CTP, CHS, CAP ; nous devons être à même
dans les trois années à venir de proposer des formations
d’accueil pour tout-e nouvel-le adhérent-e et des formations
de plusieurs niveaux pour ceux et celles qui souhaitent s’engager
plus avant dans le travail syndical et renforcer le tissu militant.

Des formations thématiques pour les siégeant-e-s en
IRP, juridique pour les permanents confrontés aux demandes
variées des salarié-e-s, d’animation de sections
pour les responsables de sections : qu’ils/elles soient
délégué-e-s syndicaux-ales ou secrétaires
de section, sur l’histoire du mouvement ouvrier, de défense
prud’homale, disciplinaire, en tribunal administratif, d’écriture
syndicale ou de tenue d’une audience auprès de l’employeur,
etc. doivent être les axes de développement de ce catalogue,
qui doit faire l’objet d’un bilan annuel en CdS. De la
même manière nous devons poursuivre la proposition (dans
la mesure de nos moyens financiers) de l’inscription régulière
de stagiaires dans la formation identitaires Solidaires annuelle.

Dans ces objectifs, la commission formation syndicale doit être
réactivée et le réseau de nos animateurs-formateurs
renforcé : plusieurs de nos adhérents sont tout à fait
en capacité, de part leurs qualifications professionnelles,
d’animer des sessions de formation syndicale, d’autres
aussi, après une formation de formateurs. Un des membres du
secrétariat national sera chargé plus particulièrement
de cette commission et nous ferons appel aux volontaires tant en
sections qu’isolés. La création d’une association –loi
de 1901- doit être mise en réflexion afin de voir si
celle-ci –une fois reconnue par le MCC- ne pourrait pas être
un moyen de faire avancer l’institut au niveau de notre Union.

Le réseau d’aide
juridique.

La mise en place d’une commission juridique au sein de notre
syndicat est une des avancées de notre fonctionnement. Actuellement,
il existe plusieurs formes de prise en charge du juridique ou des
demandes de recours.

Le recours individuel et la demande d’aide individuelle, elle
est prise en charge :

  • par des représentants en CAP, DP, CE, DS….si le
    cas s’y prête,
  • par des militants ou des sections qui appuient un intervention
    individuelle,
  • par la commission juridique, qui a mis en place un fonctionnement évitant
    les dérives lorsque les cas doivent être traités
    par notre avocat-conseil  : une convention type a été approuvée
    par le CdS et envoyée aux adhérent-e-s.

Cette commission reçoit autant les demandes individuelles
que collectives, les étudie et les soumet au CdS après
consultation et devis de l’avocat pour estimer le coût
et la recevabilité d’un recours juridique et avis, si
nécessaire auprès du  spécialiste juridique
de notre Union.

Cependant cette commission doit être renforcée et un
réseau regroupant et coordonnant tous les recours effectués
par la permanence, la commission, les sections, les siégeants
en CAP, CCP afin d’assurer un meilleur suivi de cette activité essentielle
pour les salariés au sein de notre syndicat.

Par ailleurs, cette commission doit participer à mettre en
place, avec la commission ad-hoc, la formation des militants prenant
en charge le montage des dossiers dans les différentes instances
judiciaires, (TA, TI,  TGI, Prud’Hommes, …).

Un membre du secrétariat national doit être spécifiquement
en charge de la mise en place de ce réseau.

Commissions et groupes
de travail transversaux

Comme nous l’affirmions il y a trois ans :  le
Conseil des Sections, organe politique de notre syndicat, garant
de la démocratie au sein de celui-ci et lieu du débat
entre les sections, ne peut pas prendre en charge en « instance
plénière » les différents chantiers
sur lesquels nous nous proposons d’avancer.

 Il doit par contre être à l’initiative
de structures de travail sur les revendications, les stratégies à mettre
en place, de coordinations entre les sections et isolés
d’un même secteur pour faciliter l’échange
et la mise en place des revendications professionnelles, de commissions
pour préparer un dossier, de réunions pour travailler
sur les instances, etc.,  pouvant associer des militants et
adhérents de nos divers secteurs intéressés
pour travailler sur un objectif, un secteur, un sujet particulier
dont le CS, dans le respect des mandats du Congrès, déciderait
la mise en œuvre, la priorité, l’intérêt,
etc. 

Ces structures étant  animées par un militant
chargé du suivi, de sa présentation en CS et attentif à ce
qu’elles aboutissent à  des documents ou décisions
concrètes et diffusables aux adhérents, aux sections,
aux salariés, etc.

Les avancées revendicatives et d’approfondissement
de nos positionnements, que nous avons pu faire depuis trois ans
ont pour la plupart été réalisées au
sein de groupes de travail transversaux de notre syndicat et pendant
la préparation des instances de dialogue social nationales
(CTPM, CHSM, CNAS, Observatoires de la précarité, etc.).

Cependant, le peu d’investissement à l’intérieur
de ceux-ci est pour beaucoup dans l’impossibilité pour
notre syndicat aujourd’hui d’avoir un/des cahiers revendicatifs
assez solides pour que nos militants dans les sections puissent faire
face à l’employeur avec un revendicatif commun, collectif
et partagé que ce soit en audiences bilatérales ou
en instances.

La plate forme revendicative MCC que nous allons adopter pendant
ce Congrès devraient nous servir à avoir un canevas
commun plus étoffé mais elle ne suffira pas sur tous
les sujets et thèmes.

Nous devons donc relancer ces groupes de travail et en faire la
liste dès l’après Congrès. Des pistes
devront être dégagées et proposées en
Congrès (Hygiène et sécurité-Conditions
de travail ? Précarités, Revendications sur les
IRP ? Action sociale ? Fonction publique, réforme
de l’Etat ? Intermittence ? Droit syndical ?
Secteurs du syndicat ? Aide aux salariés des TPE PME ?
etc ?). Des militants devront prendre en charge leur animation
et cela bien au-delà de ceux déjà investis au
Secrétariat national ou à la permanence nationale(l’exemple
du groupe de travail de la filière Accueil, Surveillance,
Magasinage animé par une adhérente  sans mandat
particulier pendant plus d’un an devrait en cela servir de « modèle »).  Le
calendrier de travail des Conseils des Sections et du syndicat devra
inclure cette démarche.

Le travail intersyndical.

L’analyse des mouvements sociaux, des grèves, des mobilisations
et des rapports de force ainsi que des gains qu’ils ont apportés
dans l’histoire ne peut que nous confirmer que les salariés,
lorsqu’ils se mettent en action, attendent des organisations
syndicales une unité  qui donne plus de force et de chances
de réussite pour l’obtention des revendications.

Cette recherche d’unité, qui a toujours été à la
base de notre action depuis notre création ne doit pourtant
pas nous cacher les réalités différentes du
travail de terrain et des positionnements dans les modalités
d’action des syndicats lors des conflits et leur engagement
et leur stratégie différents (parfois divergents) dans
le travail unitaire.

Ainsi notre travail intersyndical, pour les trois ans à venir,
doit consister à clarifier auprès des autres organisations
syndicales comme auprès des salariés nos positions
et propositions dans nos revendications comme dans nos modalités
d’action, à savoir, dans les grandes lignes :

  • écriture et diffusion auprès des salariés
    de nos revendications et analyses,
  • débat en AG avec les salariés concernés
    par celle-ci,
  • travail intersyndical en amont pour trouver des plates-formes
    communes aussi larges que possible, afin d’avoir pendant
    les négociations des demandes claires auprès de l’employeur,
  • discussion intersyndicale sur les moyens mis en face des revendications
    tant en terme militant quand il y a nécessité de
    monter une mobilisation et un rapport de forces qu’en terme
    de stratégie intersyndicale à mettre en œuvre
    dans les instances de dialogue social (quand cela est nécessaire),
  • mise au vote des modalités d’actions dans les AG
    de grève.

Sans ce travail en amont, notre  syndicalisme risque d’être
souvent confronté au fait accompli et à des choix non
débattus et/ou non validés sur des bases claires et
sans les personnels.

Les élections professionnelles,
les instances représentatives des personnels, les droits syndicaux
et la représentativité.

Comme il y a trois ans, il nous faut rappeler l’enjeu primordial
pour notre syndicalisme, pour notre engagement interprofessionnel
et aux côtés des structures du mouvement social et pour
l’obtention de notre représentativité, tant au
niveau de la Fonction publique qu’au niveau interprofessionnel,
que sont les échéances électorales des DP, CE,
CA, CAP, CCP,etc. auxquelles nous participeront pendant ces trois
ans et celles du référendum des personnels  au
sein du Ministère de la Culture.

Il faut bien se rappeler que les moyens humains et  matériels
dont nous disposons aujourd’hui sont l’essentiel de ce
que nous pouvons offrir, en le mutualisant au maximum, aux sections,
aux associations, aux salariés, aux précaires, aux « sans » et  ils
sont obtenus grâce à nos résultats électoraux
au ministère.

Notre représentativité, en progression grâce
aux votes des agents de tous statuts (de 8,5% à 12%) et grâce à notre
implantation dans de plus nombreuses instances de dialogue social
locales (CTP, CHS), permettra aussi à  nos analyses et à nos
positions de compter davantage au sein d’un Ministère
de la Culture, où nous avons à présent obtenu
une écoute plus attentive de nos positions en étant
passés à la troisième place des organisations
syndicales représentatives. Elle  nous permet aussi d’avoir
plus de poids en intersyndicale et de peser sur les choix pendant
les mobilisations professionnelles et interprofessionnelles unitaires.

Ce referundum aura lieu un an après la tenue de notre Congrès
et il s’agit de nous y préparer collectivement dès à présent,
de poursuivre l’envoi papier régulier dans les différents
secteurs importants où SUD Culture n’est pas assez représenté (CMN,
DMF, DAF,  Monuments, CNC, Manufactures,…) et pour cela
s’engager sur un an dans un travail de diffusion fait à la
permanence et avec des renforts militants ponctuels et aussi dans
un travail rédactionnel auquel nous pouvons tous participer
(comme nous l’avons mis en avant dans le chapitre Information).
Cela nous concerne toutes et tous que nous soyons du public comme
du privé.

Après cela, les élections prud’homales de 2008,
doivent permettre à Solidaires de consolider le syndicalisme
que nous portons, afin que dans d’autres secteurs (du privé notamment),
les idées que nous défendons puissent rencontrer les
salariés, et favoriser ainsi la montée d’un mouvement
social en capacité d’imposer un autre monde. Et nous
devrons y participer activement à la mesure de nos moyens.